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17 février 2016 3 17 /02 /février /2016 00:11
3ème valentriolet

petit coeur en bois porte photo cliché Jalm, cliquez sur les liens


En ce jour de Saint Valentin
De nos quarante six années,
Je suis sorti le coeur badin
En ce jour de Saint Valentin,
Âme en fleurette et plein d'entrain
Pour t'offrir ce joli bouquet,
En ce jour de Saint Valentin
De nos quarante six années.

 

Jakez

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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 00:05
2ème valentriolet

coeur en céramique de Bavière photo Jalm, cliquez sur les liens


En ce jour de Saint Valentin
notre amour brille de mil feux
en bouquet d'ardeur et câlins
En ce jour de Saint Valentin
parfumés de joie et jasmin,
nos coeurs dansent un pas de deux
En ce jour de Saint Valentin
notre amour brille de mil feux

 

Claudie

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 00:36
1er valentriolet

coeur de noël de Surbiton en Angleterre photo Jalm, cliquez sur les liens

 

En ce jour de saint Valentin
J’aurais aimé pouvoir te dire
D’abandonner tous tes chagrins
En ce jour de saint Valentin
Malgré le vent et le crachin
Mon cœur aime t’entendre rire
En ce jour de saint Valentin
J’aurais aimé pouvoir te dire...

 

Dông Phong

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 19:15
Le Valentriolet

coeur en bronze des Carroz d'Arâches en Haute-Savoie photo Jalm, cliquez sur les liens

 

Un triolet est un petit poème médiéval du XIIIe siècle. C'est un huitain (strophe de huit vers) sur deux rimes, dans lequel les premier, quatrième et septième vers, ainsi que les deuxième et huitième vers, sont identiques. Le mètre des vers est le plus souvent octosyllabique (vers de huit pieds) comme dans ce triolet "À Philis" de Théodore de Banville  (Les Cariatides, 1842) :

 

Si j'étais le Zéphyr ailé,
J'irais mourir sur votre bouche.
Ces voiles, j'en aurais la clé
Si j'étais le Zéphyr ailé.
Près des seins pour qui je brûlai
Je me glisserais dans la couche.
Si j'étais le Zéphyr ailé,
J'irais mourir sur votre bouche.

 

Le "valentin" est un petit texte poétique que l'on offre à sa ou son bien-aimé(e) à l'occasion de la St Valentin. En cette St Valentin 2016, je vous propose de reprendre le jeu créé en février 2007 sur ce même blog en créant des triolets en guise de valentins pour les élu(e)s de nos coeurs.

 

règle : Composer avec deux rimes une strophe carrée de 8 vers (huitain) de 8 pieds (octosyllabes) en y insérant le mot "coeur" où vous voulez et en mettant pour premier, quatrième et septième vers, celui que Charles d'Orléans consacre à la saint Valentin : "En ce jour de saint Valentin". Il ne vous reste donc plus qu'à trouver la seconde rime ainsi que les cinq vers qui manquent. Sachant que le huitième vers est la reprise du second, cela ne fait plus que quatre vers à écrire. Si vous disposez bien les rimes de la manière suivante : abaaabab, vous aurez réussi à créer "un valentriolet" comme celui-ci :

 

à Grandma,

 

En ce jour de saint Valentin
réunis autour du foyer
où nous fûment jusqu'au matin
En ce jour de saint Valentin
Nous campions tels des algonquins
en brûlant nos coeurs au brasier
En ce jour de saint Valentin
réunis autour du foyer

 

de Jean-Luc Aotret

 

N'hésitez donc pas à vous répéter pour dire je t'aime, car on ne dit jamais assez aux gens qu'on aime, qu'on les aime !
Vous êtes bien entendu instamment conviés à glisser vos créations et vos appréciations dans les commentaires.

 

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11 février 2016 4 11 /02 /février /2016 12:23
58ème contrerime

les Alyscamps par Paul Gauguin en 1888, cliquez sur les liens

 

C’était sur un chemin crayeux
Trois châtes de Provence
Qui s’en allaient d’un pas qui danse
Le soleil dans les yeux.

 

Une enseigne, au bord de la route,
— Azur et jaune d’œuf, —
Annonçait : Vin de Chateauneuf,
Tonnelles, casse-croute.

 

Et, tandis que les suit trois fois
Leur ombre violette,
Noir pastou, sous la gloriette,
Toi, tu t’en fous : tu bois…


C’était trois châtes de Provence,
Des oliviers poudreux,
Et le mistral brûlant aux yeux
Dans un azur immense.

 

Paul-Jean Toulet
Les Contrerimes : poèmes
Édition Émile-Paul frères, 1929

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 12:37
Phaéton

Madeleine de L'Aubespine par François Clouet (1515–1572), cliquez sur les liens

 

Tant de flamme et d’amour dont tu vas allumant
La nuit de mes esprits que ta Muse éternise
Font que je me tiens chère et me plaise et me prise,
Car je ne puis faillir suivant ton jugement.

 

Mon esprit, qui devant se traînait bassement,
Prétend voler au Ciel si tu le favorises,
Donc, ô divin Ronsard, aide à mon entreprise,
Je sais bien que sans toi j’oserais vainement.

 

Ainsi que Phaéton, d’une audace nouvelle,
Puisqu’ô mon Apollon, ta fille je m’appelle,
Je te demande un don, gage de ton amour.

 

Montre-moi le chemin et la sente inconnue,
Par qui tant de lumière en la France est venue,
Et qui rend ton renom plus luisant que le jour.

 

Callianthe alias Madeleine de l'AUBESPINE (1546-1596)

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8 février 2016 1 08 /02 /février /2016 12:35
155ème roubaïate
pour en savoir plus cliquez sur Omar

 

Fuir tout ce qui n'est pas allégresse est le mieux ;
recevoir la coupe des mains de belles captives des princes est le mieux ;
l'ivresse, l'insouciance des Kélenders, l'oubli de soi est mieux encore.
Mais une gorgée de vin dépasse tout ce qui existe entre la lune et le poisson.

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28 janvier 2016 4 28 /01 /janvier /2016 00:47
Loin du rivage

The lady of Shalott par John William Waterhouse, cliquez sur les liens

 

Le souffle dont mon chant invoque la puissance
Descend sur moi ; la barque de mon esprit est emportée
Loin du rivage, loin de la foule tremblante
Dont les voiles à la tempête ne furent jamais offertes.
La terre massive et le ciel sphérique se fendent !
Dans les ténèbres, voici que la terreur au loin m'entraîne ;
Tandis que, brûlant à travers le voile secret des cieux,
L'âme d'Adonaïs, ainsi qu'une étoile,
Veille en phare de la demeure où sont les Eternels.

 

Percy Bysshe Shelley (1792-1822)
extrait d'Adonaïs
traduction François Cheng in "cinq méditations sur la mort"

 

Temps-Pestif va être en vacances une grosse semaine, Janus s'en va au pays des préraphaélites, compter les ponts sur la Tamise. Merci de votre fidélité, à bientôt...

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27 janvier 2016 3 27 /01 /janvier /2016 00:36
Au fond des soirs

anse du Laber à Roscoff, cliquez sur le lien

 

Je suis de ceux dont les désirs sont sur la terre.
Le souffle qui vous grise emplit mon cœur d’effroi,
Mais votre appel, au fond des soirs, me désespère,
Car j’ai de grands départs inassouvis en moi.

 

Jean de La Ville de Mirmont (1886-1914)

L’Horizon chimérique Recueil posthume 1920

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 00:31
Les reflets

affiche de Théophile-Alexandre Steinlen
pour en savoir plus sur le chat noir cliquez sur le lien

 

À André Gill.

 
Mon œil halluciné conserve en sa mémoire
Les reflets de la lune et des robes de moire,
Les reflets de la mer et ceux des cierges blancs
Qui brûlent pour les morts près des rideaux tremblants :
Oui, pour mon œil épris d’ombre et de rutilance,
Ils ont tant de souplesse et tant de nonchalance
Dans leur mystérieux et glissant va-et-vient,
Qu’après qu’ils ont passé mon regard s’en souvient.
Leur fascination m’est douce et coutumière :
Âmes de la clarté, soupirs de la lumière,
Ils imprègnent mon art de leur mysticité
Et filtrent comme un rêve en mon esprit hanté ;
Et j’aime ces baisers de la lueur qui rôde,
Qu’ils me viennent de l’onde ou bien de l’émeraude !

 

Maurice Rollinat (1846-1903)

Les Névroses

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L'univers d'An Amzer

 

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