Songez, jeunes filles mes sœurs ,
à cet instant de joie de liesse
dans l'ardeur de votre jeunesse
où vous chantiez d'un même cœur
Vos chants s'élevaient dans l'ivresse
de l'âge tendre du bonheur,
le soleil déversait son ardeur
sur l'élan de votre jeunesse
Le pin abritait de ses branches
vos corps vibrants et élancés,
vos voix en ce choeur enlacées
aussi pures que vos robes blanches
Souvenez-vous de cet instant
à la saveur d'éternité
dans la splendeur du bel été
suspens ton vol ! Fugace temps !
Temps suspendu dans ma mémoire
comme bijou dans un écrin
garni de délicat satin
de grâce et beauté le miroir
Ô vous passants qui m'écoutez
vivez la vie avec ardeur
dans l'enthousiasme de vos cœurs
Ne vous lassez de la beauté
Marie-Therese Hachet
Membre de l'Association AN AMZER POESIE