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3 mai 2018 4 03 /05 /mai /2018 19:41
Alipio .. extrait

Un poème de Josiane de Jesus-Bergey, extrait du recueil "Alipio" aux Editions Vagamundo 

je l'ai choisi car nous sommes ici chez elle près de Vinhais
au nord du Portugal

" La montagne éclot
ses gerbes d'or
plus loin
une charrette et sa charge
midi sonne au clocher

le vinho verde prend
le goût de mes voyages "

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8 avril 2018 7 08 /04 /avril /2018 00:15
Par María Fariña (droits d'auteur cédés à Fátima Rodríguez) — droits d'auteur et de reproduction cédés gracieusement à Fátima Rodríguez pour ses oeuvres et supports de communication correspondants, FAL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11070582

Par María Fariña (droits d'auteur cédés à Fátima Rodríguez) — droits d'auteur et de reproduction cédés gracieusement à Fátima Rodríguez pour ses oeuvres et supports de communication correspondants, FAL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=11070582

A Hector Ruiz Rivas,

A son retour. A son écriture brève. A toute forme d'écriture qui respecte le silence.

Au moi de mai à Terracha

 

La voyageuse ne doit jamais faire halte.

A viaxeira non debe parar nunca

Personne ne l'arrêtera,

Ninguén a detera

personne.

ninguén

Ni plaintes. Ni sanglots.

Nin prantos. Nin saloucos,

ni la douce humidité des rosées,

non a humide doce das rosadas

ni la fraiche frondaison,

nin fraga fresca

ni peau tendre,

nin pel tenra,

ni torrent fécond de maïs en épis.

nin o torrente fecundo dos marinheiros.

 

Ni tièdes câlineries sur le corps.

Nin albumins tépedos no corpo.

Ni glaises.

Nin leiras

Ni estives.

Nin branas

Ni effluve domestique du fenouil,

de l'origan.

Nin o alento doméstico do funcho,

do ourego

Ni la fragrance des genêts de mai.

Nin o recent mail das xestas.

 

.../...

Extrait du poème "Clauses du voyage" de FATIMA RODRIGUEZ

traduit du galicien par Vincent Ozanam

recueil AUBE DES CORPS Editions LA CASA DE CARTON

 

* Temps Pestif s'excuse du manque d'accents spécifiques*

 

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1 avril 2018 7 01 /04 /avril /2018 00:15
Les couleurs de la mer

(extrait)

 

L'hiver est comme une orange ouverte

Et je suis assise au fond de l'hiver (...)

Mon corps dans tes yeux

Allume de petits poignards verts

Tu aimes mes cheveux et mes jambes

Mon coeur et ma bouche

 

Mais moi je n'aime plus t'aimer.

 

Denise JALLAIS 

Anthologie de la poésie féminine :

" Quand les femmes parlent d'amour"  par Françoise Chandernagor.

 

 

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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 00:15
Histoires de femmes - extrait de Tam tam pour toi

 

"Là, où je ne pense pas

Là, où je ne pense plus

Je suis à l'être extrême de moi-même."

 

Il y a des soirs pas comme les autres où il fait bon pleurer dans des bras soutenus. Il y a des soirs, comme ça, où tout fout le camp à l'intérieur de soi. Comme un volcan en éruption, les mots s'alignent les uns derrière les autres, et puis, d'un coup, tu n'as plus peur. Plus peur de parler, de t'épancher, tellement c'est simple d'être écouté. Il faudrait beaucoup de soirs comme ça, à la couleur des mots, à la chaleur humaine, à nos âmes sereines de s'être libérées.

à V.B.

 

SARA DO

extrait du recueil : "L'Accordéâme" édition TerraGalice

 

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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 00:15
Vers Compostelle


Septembre est un farceur
tantôt pluie et nuages gris
tantôt soleil 

Des deux côtés de la frontière, un même pays :
Basque 

Au loin, sur le vert tendre des coteaux ronds,
un quad zigzague 
comme un insecte fou.


Yvette Aroca-Lehre 
Vers Compostelle
Beda. septembre 2017

Membre de l'Association An Amzer Poésie

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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 00:15
Petite suite de tercets*

I am alôône

la bonne idée que j'ai eue

de le dire à l'écho

Si le fleuve savait 

tout ce qu'il emporte...

ça ne changerait rien

 

Tiens donc un nuage

lui aussi est dans la lune

nuit d'été

 

Pitié pour le siècle

il zappe la mi-saison

la nuance itou

 

De la fourmi au sol

au cumulus dans le ciel

mes yeux vont et viennent

 

Claire Fourier

extraits de : Dieu m'étonnera toujours - Suites pour le temps qui passe

Editions Dialogues

 

*titre donné par Temps Pestif

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 00:15
Photo de Daniel Perdriau

Photo de Daniel Perdriau

Terre-Mère matrice

ventre blanc et nu

arc tendu

sous le ciel trop grand

épelle le nom des arbres

en devenir dans ses flancs

leur donne visage

pelage

branchage

feuillage

texture

nervures

 

déjà

radicelles de vie

hibernent

frayent chemin

souterrain

sous la peau

radicelles de vie

se multiplient

 

Terre-Mère des origines

gonfle ses flancs

Terre-Mère en gésine

s'écartèle

se fendille

s'ouvre

expulse

 

un cri jaillit du milieu d'elle

et se ramifie

 

 

Thérèse André-Abdelaziz

poème écrit pour la photo "Origines" de Daniel Perdriau (ci dessus)

 

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28 janvier 2018 7 28 /01 /janvier /2018 01:00
Confusion

Je ne sais la beauté

Mais l'entends parfois

Me questionner

 

Je suis alors

Un écueil

Dans les affres sereines

 

Il y a tant de vie dans un instant

Tant de vie et de Terre mêlées

 

Que mes yeux se perdent

 

Hayat Ait-Boujounoui

Recueil : Dans la chair. Editions L'Harmattan - collection Poètes des cinq continents

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21 janvier 2018 7 21 /01 /janvier /2018 01:00
Ce besoin de trivial

Je ne sais pourquoi

la poésie cul-de-poule

ou celle auriculaire

me fait froid dans le dos

la poésie des paravents 

des énigmatiques

belles lettres

.../...

La poésie est sur la table 

.../...

J'aime les gens qui marchent et les gens qui reculent

les gens qui bafouillent et les gens qui piétinent

j'aime les banquettes affaissées

et les gens qui les usent

les fonds de verres, le marc de café

et les cabines de plage désossées,

les galets de la grève de Somme

qui ont des formes que l'on prend dans la main

j'aime les gens qui tremblent

ou qui imitent la pierre

et le vent, le chant des fauvettes et les rizières

les mots qui restent à leur place furtive

et ne se croient pas de racines divines

 

la poésie est sur la table.

.../...

 

Anne JULLIEN

Recueil : Dans la tête du cachalot

Collection : Minuscule Asphodèle Editions

 

 

 

 

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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 01:00
Evocation

Songez, jeunes filles mes sœurs ,

à cet instant de joie de liesse

dans l'ardeur de votre jeunesse

où vous chantiez d'un même cœur

 

Vos chants s'élevaient dans l'ivresse

de l'âge tendre du bonheur,

le soleil déversait son ardeur

sur l'élan de votre jeunesse

 

Le pin abritait de ses branches

vos corps vibrants et élancés,

vos voix en ce choeur enlacées

aussi pures que vos robes blanches

 

Souvenez-vous de cet instant

à la saveur d'éternité

dans la splendeur du bel été

suspens ton vol ! Fugace temps !

 

Temps suspendu dans ma mémoire

comme bijou dans un écrin

garni de délicat satin

de grâce et beauté le miroir

 

Ô vous passants qui m'écoutez

vivez la vie avec ardeur

dans l'enthousiasme de vos cœurs

Ne vous lassez de la beauté

 

Marie-Therese Hachet

Membre de l'Association AN AMZER POESIE

 

 

 

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