maison de Lucie Valore épouse d'Utrillo au Vésinet, photo Jalm, cliquez sur les liens
Il est venu sous les arcades
faire son discours enchanteur
toujours la même mascarade
dans les paroles de l'alcade
et ses promesses de bonheur
Jakez
maison de Lucie Valore épouse d'Utrillo au Vésinet, photo Jalm, cliquez sur les liens
Il est venu sous les arcades
faire son discours enchanteur
toujours la même mascarade
dans les paroles de l'alcade
et ses promesses de bonheur
Jakez
maison de Marie Henry au Pouldu photo Jalm, ciquez sur les liens
Ils adressèrent un madrigal
Sous la véranda d'Elvira
Ce qu'elle jugea amoral
Vidant sur eux son orinal *
Sur l'Alcade il s'étala
orinal* : vase de nuit en espagnol
balcon de Juliette à Vérone photo Dông Phong, cliquez sur les liens
On était plus libre à Vérone,
Où il n’y avait pas d’alcade,
Et Juliette la friponne,
Sans rien craindre pour sa personne,
Pouvait goûter aux sérénades.
le Maine Giraud demeure charentaise d'Alfred de Vigny photo Jalm, cliquez sur les liens
Le seringa, sous la croisée,
Exhale une aubade subtile,
Offrande à ces deux fiancés,
Attendant, déjà enlacés,
L'alcade venu de Séville.
Annie
la pension Gloanec en hommage à Henri Rivière à Pont-Aven photo Jalm, cliquez sur les liens
je viens chanter une ballade
sous le balcon de la mairie
pour la compagne de l'alcade
lui faire une charmante aubade
car je la trouve bien jolie
Jakez
fenêtre rue Albert Samain à Arles, photo Jalm, cliquez sur les liens
Je suis planté là, au perron,
à guetter en vain ton oeillade.
Quelle doit être ma chanson ?
Pour voir le bout de ton menton,
avant que n'arrive l'alcade
café expo de "l'art de l'oisiveté", photo Jalm, cliquez sur les liens
Si ce n'était peur de la pluie
j'aurais pu chanter sérénade.
Juste prié, tu as dis oui.
Marions nous dès aujourd'hui,
pas besoin de convier l'alcade.
Yvette
musée Matisse sur le Cimiez à Nice, photo Jalm, cliquez sur le lien
Ramos joue de la mandoline
Sous le balcon de Juanita,
L'alcade ôte la capeline
De la si belle Messaline,
Inès, reine de ses émois.
Annie
perron du musée de la vie romantique à Paris, photo Jalm, cliquez sur le lien
Tiré du fameux recueil "les amours jaunes", "Portes et fenêtres" est un poème de Tristan Corbière (1845-1875) dans lequel il n'est jamais question ni de portes, ni de fenêtres. Quant à sa dernière strophe que voici :
A damner je n'ai plus d'alcades,
Je n'ai fait que me damner moi,
En serinant mes sérénades...
- Il ne reste à damner que Toi !
elle s'inspire de la strophe finale d'un poème d'Alfred de Musset (1810-1857) intitulée "l'andalouse" :
Allons, mon page, en embuscades !
Allons ! la belle nuit d'été !
Je veux ce soir des sérénades
A faire damner les alcades
De Tolose au Guadalété
Cet été, je vous propose de nous inspirer comme Tristan de la thématique de la sérénade d'Alfred sous une fenêtre dont nous ne parlerons pas (elle servira uniquement de décor) mais en empruntant également à Musset sa prosodie et le terme "Alcade", ce mot d'origine arabe désigant en Espagne le premier magistrat d'une collectivité locale, équivalent du maire français.
règle : composez un quintil (strophe de cinq vers) d'octosyllabes (vers de huit pieds) à formule simple (dont les rimes ab son disposées de la manières suivante : abaab) sur la thématique de la sérénade en y glissant le mot "alcade" et vous obtiendrez un petit poème que j'appellerais bien une "alcadiade" comme celle-ci :
L'alcade ne m'en voudra pas
si je chante sous ton balcon
des poèmes qui n'en sont pas :
des pieds qui ne vont pas au pas
et quelques vers de mirliton.
Faites sonner les luths de vos prosodies sous les fenêtres virtuelles des interfaces de vos ordinateurs pour nous faire découvrir derrière la numérisation de votre écriture une véritable poésie.
Vous êtes bien entendu instamment conviés à glisser vos créations et vos appréciations dans les commentaires.