"L'aubépine" aquarelle de Carl Larsson (1900), cliquez sur les liens.
Elle est toujours bien venue
la féerie
de Noël dans les rues
avec la joie des petits !
Claudie
"L'aubépine" aquarelle de Carl Larsson (1900), cliquez sur les liens.
Elle est toujours bien venue
la féerie
de Noël dans les rues
avec la joie des petits !
Claudie
"Lisbeth lisant" aquarelle de Carl Larsson (1904), cliquez sur les liens.
Oui, il va bientôt venir,
Papy Noël,
Pour bien te réjouir
Avec plein de caramels !
"la punition" aquarelle de Carl Larsson album "Ett Hem" (1890-1899), cliquez sur les liens.
Carl Larsson est un peintre suédois, anticonformiste de la fin du 19ème siècle, qui a réalisé un album d'aquarelles intitulé "Notre Maison", lequel l'a rendu célèbre. L'une des aquarelles, s'intitulant "la punition", représente une partie du salon où sur la porte on peut lire le petit poème suivant dédié à son épouse l'artiste décoratrice Karin Bergöö :
There was a little woman
Lived with C.L.
And if she is not gone
She lives there still very well
traduction Reverso :
Il y avait une petite femme
Elle vivait avec Carl Larsson
Et si elle n’est pas partie
Elle y vit encore très bien
Pour ce nouveau calendrier de l'Avent 2022 d'An Amzer Poésies, je vous propose de nous inspirer de la prosodie du peintre-poète pour écrire des petits poèmes sur les différentes traditions qui jalonnent cette période des venues progressives de l'hiver et de Noël.
règle : composez, sur le thème des traditions de l'Avent, un quatrain (strophe de quatre vers) hétérométrique constitué d'un heptasyllabe (vers de 7 pieds) au premier vers, d'un tétrasyllabe (vers de 4 pieds) au second vers, d'un hexasyllabe (vers de 6 pieds) au troisième vers et d'un autre heptasyllabe au dernier vers, sur deux rimes alternées a,b,a,b. Glissez-y, où vous voulez, le mot "venue" ou le verbe "venir" et vous obtiendrez un petit poème que j'appellerais bien un "adventus" comme celui-ci :
On voit déjà la venue
Du feu d'hiver
D'un Charles qui a bu
En été selon ses vers
de Jean-Luc Aotret
Saisissez votre plume comme un tisonnier pour attiser votre créativité et nous réconforter à la chaleur de vos "adventus".
Toile d'une agélène à labyrinthe à Châteaulin, photo Jalm, cliquez sur les liens.
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer ces trois arachnogrammes hors-jeu restés pris dans la toile :
Tisse araignée la nuit, quitte à
Mieux nous survivre
Tisse à la lumière ici-bas
D'un cosmos ivre
Tisse le cortège d'étoiles
De la Pléiade
Tisse du lien, le cœur sans mal
Bat la chamade.
Roland
Pour passer la morne saison
Qui va venir,
Pour étouffer les sanglots longs
Des souvenirs,
Pour chasser l’araignée si laide
De la folie …
Pour tous ces maux, un seul remède :
La poésie.
Dieu ne joue pas aux dés dit-on.
Ainsi soit-il !
Dieu jouerait nos vies comme jetons
A face ou pile ?
Dieu que le fil est ténu entre
Tuer et l’être.
Dieu serait araignée au centre
D’une toile de Maître ?
Muriel
Toile d'une épeire diadème à Châteaulin, photo Jalm, cliquez sur les liens.
Rêver pour chercher l’araignée
Des heureux soirs ;
Rêver pour offrir aux journées
Un brin d’espoir ;
Rêver pour faire des projets
Vers le lointain ;
Rêver pour la nuit oublier
Tous les chagrins.
Voici l'ultime arachnogramme de ce premier jeu d'automne, un grand MERCI à toutes et tous pour vos contributions toujours pleines de créativité, à bientôt sur Temps-Pestif pour un nouveau défi poétique...
Janus
Toile d'une agélène à labyrinthe à Châteaulin, photo Jalm, cliquez sur les liens.
C'est aux aurores que l'épeire
Tend ses filets,
C'est incroyable, gargotière
Vitriolée !
C'est sauve qui peut de ses voiles
Quand tu es pris,
C'est casse-toi de l'infernal
Salmigondis !...
Annie
Toile d'une épeire diadème à Châteaulin, photo Jalm, cliquez sur les liens.
Toujours les longs doigts d'Arachné
Filent le lin
Toujours tournent sans se lasser
Le fuseau fin
Toujours la navette qu'ils lancent
Trame la chaîne
Toujours ils vont avec patience
Tisser la laine
de Jean-Luc Aotret
Toile d'une agélène à labyrinthe à Châteaulin, photo Jalm, cliquez sur les liens.
Elle tisse tisse sans cesse
Quand vient le soir,
Elle tisse, araignée perverse,
Sans rien y voir,
Elle tisse à n'en plus finir,
Cela m'inquiète
Elle tisse sans déguerpir
De ma nuisette !!!
Annie
Toile d'une épeire diadème à Châteaulin, photo Jalm, cliquez sur les liens.
J’aimerais que cessent la haine
Et la terreur,
J’aimerais qu’on sauve l’Ukraine
De ces horreurs.
J’aimerais trouver l’araignée
Qui vient ce soir,
J’aimerais la voir couronnée
D’un bel espoir.
Toile d'une agélène à labyrinthe à Châteaulin, photo Jalm, cliquez sur les liens.
L'épeire stridule à la brune
Ô ! quel effroi !
L'épeire accroche la lune
Dans son orfroi.
L'épeire fixe lune pâle
Avec furie
L'épeire la mue en opale
Ô temps maudit !
Claudie