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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 01:07

Mon maître ramasse
Les coups et les crasses
Avec le sourire
Sans jamais haïr
Ces chiens qui l'harassent

katell

 

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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 01:27

La poésie tient beaucoup dans l'art de détourner les choses, la métaphore, notamment, en est une belle illustration. Je vous propose, à l'occasion d'un nouveau jeu poétique, de détourner une chose aussi banale que ce slogan glané sur le trottoir durant mes flâneries à travers la cité :

règle :

Composez une strophe carrée de cinq vers (quintil) de cinq pieds (pentasyllabe) avec deux rimes (a et b) que vous disposez de la manière suivante aabba et vous avez déjà ce que les grands rhétoriqueurs du 15ème appelaient un "chinquain". Prenez pour n'importe lequel des cinq vers "Mon maître ramasse" et insérez n'importe où le mot "chien" et vous obtiendrez ce que j'aurais envie d'appeler un "chienquain",  exemple :

Mon maître ramasse
Et sans cesse entasse
En chien de fusil
Dans tout ce fourbi
Je n'ai plus ma place

de Jean-Luc Aotret

Bien sûr l'ojectif du poète, réside là dans le fait d'échapper le plus possible à la trivialité du sujet, alors à vos plumes pour relever ce défi !

Vous êtes instamment conviés à laisser vos appréciations en commentaires, en notant que le jeu prendra fin le 1 avril, date à compter de laquelle un jury de l'association An Amzer Poésies statuera, à partir de ceux-ci, pour désigner une gagnante ou un gagnant à qui seront offertes des publications des Editions An Amzer.

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 03:53

"Ô jour lève-toi ! des atomes dansent, les âmes, éperdues d'extase, dansent,
A l'oreille, je te dirai où l'entraîne sa danse,
Tous les atomes dans l'air et dans le sésert,
Sache-le bien, sont tels des insensés,
Chaque atome, heureux ou misérable,
Est épris du Soleil dont rien ne peut être dit."

Rûmî (1207-1273)

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10 mars 2007 6 10 /03 /mars /2007 01:00

Les hommes sont comme les papillons devant la flamme d'une bougie,
Le premier s'en approche et dit :
"Moi je connais l'amour"
Le second vient effleurer la flamme des ses ailes et dit :
"Moi je connais la brûlure de l'amour"
Le troisième se jette au Coeur de la flamme et se consume
Lui seul connaït le véritable amour.

Attâr (v.1120-1190)

poème mis en muique par Armand Amar pour le magnifique film du tunisien Nacer Khemir :

"Bab'Azîz le prince qui contemplait son âme"

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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 01:48

Le temps de l'essentiel prend son temps
Il sait l'art de murir
Il est celui qui fait les sages

Jean Biès

Déchiré dans l'indifférence
le silence parle de l'essence

Gève

Nous devons aux arbres
Notre nature d'être humain

Francis Hallé

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8 mars 2007 4 08 /03 /mars /2007 01:10

Au plus profond des bois la patrie a son coeur
Un peuple sans forêt est un peuple qui meurt.
C'est pourquoi tous ici, l'orsqu'un arbre succombe,
Jurons d'en planter un autre sur sa tombe.

Puissent nos enfants voir, aux saisons futures,
Des chênes et des pins les robustes ramures
Onduler sur la plaine et moutonner dans l'air,
Pareils aux flots mouvants et féconds de la mer.

André Theuriet (1833-1907)

Texte glané à Levens lors d'une expo photos consacrée à l'arbre. A défaut de naître une année en 7 notre auteur académicien a eu la gentillesse de mourir une année en 7.

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 01:28

"l'arbre de vie" sculpture de Valérie Le Gall Maison du Portal, 1 place Victor Masseglia 06670 LEVENS www.lamaisonduportal.free.fr

 

A l’ombre du Portal

L’arbre a trouvé sa place

Pour laisser une trace

Dans l’écrin minéral

Poésie de la pose

Clichés de vénérables

Visage qu’on suppose

Sous le bois remarquable

Devant cette broussaille

Lieu de son origine

Le primate érigé

Se souvient et tressaille

Découvrant sous l’aubier

Une âme féminine

de Jean-Luc Aotret

 

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 01:45

vingt quatrième des quarante quatre quatrains sur chose et rose :

Au jardin des délices
Il est si belle rose
Qu’on ne veut autre chose
Pour calmer son caprice

de Jean-Luc Aotret

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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 02:10

Pour terminer en beauté ce jeu poétique autour de la saint Valentin, je vous propose deux textes de Claudie et vous remercie tous pour votre participation chaleureuse. Je soumets dès cette semaine l'ensemble des textes recueillis au comité de lecture d'An Amzer Poésies qui statuera pour désigner une gagnante et un gagnant avant la fin mars. Je vous tiendrai informés des résultats. En attendant je vous convie dans le cadre du printemps des poètes à affuter vos plumes pour les jeux poétiques proposés à cette occasion. Sur la région brestoise, nous proposons de composer un poème sur un ticket de bus, alors avis aux amateurs :  POETICKETS

En ce jour de Saint Valentin
Cupidon frôle sa cible
Sa proie vacille dans ses mains
Il scelle son amour, enfin
En ce jour de Saint Valentin
Son coeur n'est pas insensible
En ce jour de Saint Valentin
Cupidon frôle sa cible

En ce jour de Saint valentin
L'hymne à l'amour est savouré
Le pâtissier, dans son pétrin
Fait, le coeur gai, des ramequins
En ce jour de Saint Valentin
Pour amadouer Bethsabée
En ce jour de Saint Valentin
L'hymne à l'amour est savouré

Claudie Caratini

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 01:09

à l'occasion d'une escapade à Nice, la semaine dernière, j'ai glané le texte d'un auteur né une année en 7 :

O tu, la miéu bella Nissa
Coura voli emb'au pensié,
Dapé de li tiéu taulissa
Tra li rega d'oulivié.

Lou couor palpita de plési
E mille dous souveni
Mi rappellon lu bei an
Qu'èri enfan ;
Coura courii per lu prat
E sautavi lu valat
Coum'un pichoun devagat.
L'aubre flourit, un parpaioun,
O lou chièu-chièu d'un passeroun
Mi rendion tant countènt :
Eri gai, san e riènt.


O bei tem, o bella Nissa
A tu voli emb'au pensié,
Saludi li tiéu taulissa,
Lu tiéu bei pourtegalié.

Ô toi, ma belle Nice
Quand je vole par la pensée,
Près de tes toits
Entre les rangées d'oliviers.

Le cœur palpite de plaisir
Et mille doux souvenirs
Me rappellent les belles années
Quand j'étais enfant ;
Quand je courais par les prés
Et sautais les ruisseaux
Comme un petit dissipé.
L'arbre fleuri, un papillon,
Ou le cui-cui d'un passereau
Me rendaient tellement content :
J'étais gai, sain et riant.

Ô beaux temps, ô belle Nice
À toi je vole par la pensée,
Je salue tes toits,
Tes beaux orangers.

extrait de "La miéu bella Nissa"
(Ma belle Nice)

Eugène Emanuel (1817-1880)

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