17 mars 2013
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Le mas d'Arles Paul Gauguin 1888, cliquez sur l'image
Ces roses pour moi destinées
par le choix de sa main,
aux premiers feux du lendemain,
elles étaient fanées.
Avec les heures, un à un,
dans la vasque de cuivre,
leur calice tinte et délivre
une âme à leur parfum
liée, entre tant, ô ménesse,
qu’à travers vos ébats,
j’écoute résonner tout bas
le glas de ma jeunesse.
Paul-Jean Toulet
Les Contrerimes : poèmes
Édition Émile-Paul frères, 1929