Après 6 jours à marcher dans la verte en lisant Théodore Monod "Pèlerin du désert" aux éditions de la table ronde, comment ne pas penser à la belle évocation du dénommé Souchon :
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
On s’ennuie tellement
Alors la nuit, quand je dors
Je pars avec Théodore
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Marcher dans les pierres
Marcher des journées entières
Marcher dans le désert
Dormir dehors
Couché sur le sable d’or
Les satellites et les météores
Dormir dehors
Il faut un minimum
Une bible, un cœur d’homme
Un petit gobelet d’aluminium
Il faut un minimum
Si loin de la nature ici
Mon cœur durcit
On est si loin de l’air
On est si loin du vent
Si loin du grand désert
Si loin de l’océan
Alors la nuit quand je dors
Je pars avec Théodore,
Dehors, dehors, dehors, dehors
Marcher dans le désert
Si loin de la nature ici
Mon cœur durcit
Chercheur de trésor
De brindilles et de phosphore
D’amours humaines et d’effort,
Chercheur de trésor
Il faut un minimum
Une bible, un cœur d’homme,
Un petit gobelet d’aluminium
On s’ennuie tellement,
On s’ennuie tellement,
On s’ennuie tellement,
On s’ennuie tellement…
Alain Souchon